Kenny Martin : "Cette saison on a vraiment besoin de vous pour faire quelque chose de bien"

Peux-tu te présenter aux supporters ?
Bonjour à tous, je m’appelle Kenny Martin, j’ai 29 ans. J’ai commencé le hockey à Grenoble à l’âge de 5 ans quand mon père était coach.

Quel est ton plus beau souvenir dans ta carrière ?
Difficile à dire il y en a plusieurs mais je dirai le titre de champion de France U22 en 2010 avec tous les amis de Grenoble. C’est gravé dans nos mémoires.

Tu as fait ton hockey mineur à Grenoble et évolué dans des équipes de Ligue Magnus comme Villars de Lans, Mulhouse ou encore Anglet. Peux-tu nous parler de tes différentes expériences ?
J’ai effectivement commencé le hockey à Grenoble. J’y ai joué jusqu’à mes 20 ans. C’est une véritable école de la vie, on nous apprend la culture de la gagne, à être professionnel, à travailler fort. Je remercie les entraîneurs pour ça. Ensuite, Villard m’a contacté pour évoluer en U22 et en Ligue Magnus. Le projet m’a tout de suite intéressé et j’ai passé 3 superbes saisons à Villard où j’y ai rencontré de belles personnes. Je leur suis reconnaissant de m’avoir donné la chance de pouvoir évoluer en Ligue Magnus et lancer ma carrière professionnelle. Ensuite, j’ai vécu une saison compliquée à Morzine en Ligue Magnus. J’ai décidé de continuer à Nice en D1 pour pouvoir finir mon double projet école-sport professionnel. Ça a été une grande réussite. J’ai, par la suite, rejoint Mulhouse. D’abord, un an en d1 puis 2 ans en Magnus. J’ai vraiment eu un réel attachement pour ce club. J’ai vécu 3 superbes saisons, avec des supporters géniaux. Puis l’année dernière à Anglet avant d’arriver ici à Dunkerque cette saison.

Crédit photo : H. Houel

Tu as été champion de France avec Nice et Mulhouse. Quel souvenir garde-tu de cette série ?
Ce sont de très bons souvenirs. C’est à peu près la même histoire. Honnêtement ce sont 2 années où nous n’étions pas favoris. Sauf qu’il y avait une bande de potes, qui vivait bien ensemble, qui travaillait fort et qui savait répondre présent dans les moments importants. Ces 2 titres sont gravés en moi !

Quelle image a le club de Dunkerque vu de l’extérieur ?
Une image très positive. J’ai entendu que du bien à propos du club. C’est un club familial, avec des valeurs et qui se professionnalise un peu plus chaque année. Et surtout l’ambiance.

Crédit photo : Fabien Baldino

Tu avais poursuivi l’aventure angloyse et pourtant tu arrives chez les Corsaires ! Pourquoi avoir choisi Dunkerque ?
J’avais envie de jouer dans une équipe qui joue le haut de tableau et d’avoir un rôle important dans cette équipe. Le discours de Pierrick m’a plu de suite, les infrastructures de travail ont aussi joué. Mais aussi de pouvoir jouer devant un public comme celui de Raffoux, c’est un vrai plus et ça donne envie de se dépasser encore plus.

Quel style de joueur es-tu sur la glace et dans le vestiaire ?
Sur la glace, je pense être un joueur complet. J’ai beaucoup été utilisé dans un rôle défensif en Ligue Magnus. Je peux donc jouer ce rôle mais j’ai aussi des qualités offensives que je compte bien utiliser en d1. Je pense avoir une bonne vision du jeu, et une bonne passe. Concernant mon style dans le vestiaire, je suis quelqu’un de réservé mais je m’affirme de plus en plus. Je compte le faire dans le vestiaire pour aider les jeunes à progresser, mais aussi faire en sorte qu’on gagne le maximum de matchs cette saison.

As-tu des objectifs personnels et collectifs cette saison ?
Bien sûr que je me donne des objectifs. Je pense que ça reste quelque chose de primordial pour un sportif si on veut continuer à progresser. Je n’en dirai pas plus sur les objectifs, ça concerne l’équipe. Mais je peux vous dire qu’on va faire de belles choses cette saison.

Connais-tu l’ambiance les soirs de match à Dunkerque ? Si oui, quels souvenirs en garde-tu ?
Oh que oui ! Le plexicrew et la fanfare ! Je me souviens qu’on ne s’entendait plus sur la glace à l’ancienne patinoire. J’ai halluciné sur l’ambiance la première fois que j’ai joué ici. Ça a été à chaque fois des matchs serrés car c’est très difficile de venir jouer à Dunkerque avec cette ambiance.

Un dernier mot pour les fans ?
Je suis très content d’être à Dunkerque ! Les temps sont durs, il faut se serrer les coudes mais j’espère que vous serez toujours plus nombreux à venir nous soutenir à Raffoux. Car cette saison on a vraiment besoin de vous pour faire quelque chose de bien tous ensemble. À très vite à la patinoire.