Peux-tu te présenter aux supporters ?
Salut tout le monde, je m’appelle Lucas Herrera-Mione, j’ai 20 ans et suis Français d’origine italo-espagnole. J’ai commencé le hockey à 5 ans et évolué dans plusieurs clubs avant de jouer en Division 1. Formé à Viry, je suis parti à 15 ans jouer au Canada avant de rejoindre le centre de formation U21 d’Amiens pendant 3 ans et ai été sélectionné en équipe de France U16 à U20. Cette saison, j’ai eu la chance d’intégrer Cergy en D1.
Quel est ton plus beau souvenir dans ta carrière ?
Ce n’est pas bien compliqué, j’ai toujours effectué de très bons parcours souvent stoppés lors des phases finales et n’ai jamais obtenu de titres qui me permettent de dire « C’est quand on a gagné le championnat telle année ». J’ai de très bons souvenirs du Canada, également d’excellents souvenirs de mes années passées à Amiens. Ça peut paraître un peu facile, mais un de mes meilleurs souvenirs c’est bien évidemment lorsque l’on a éliminé Rouen de la coupe de France avec Dunkerque.
Tu as fait ton hockey mineur à Viry et à Amiens. Tu es été « Licence Bleue » à Dunkerque et Wasquehal avant d’évoluer à Cergy Pontoise en division 1. Peux-tu nous parler de tes différentes expériences ?
Comme je vous l’ai dit, j’ai effectué mon mineur à Viry, j’y ai appris toutes les bases du hockey et bien plus encore. Mais c’est lors de mes 3 années à Amiens que j’ai le plus évolué. Olivier Duclos est un super coach, il m’a apporté énormément d’expérience et de confiance, d’autant plus que je jouais avec Wasquehal et Dunkerque pour confirmer ma progression. Cette saison à Cergy m’a également apporté beaucoup de positif, je pense qu’il me manquait certaines choses pour évoluer dans cette ligue, j’ai pris beaucoup de maturité pendant cette année.
La saison s’est arrêtée au terme du match 4 entre Cergy ton ancienne équipe et Dunkerque ta nouvelle. Quel souvenir gardes-tu de cette série ?
Ah quelle série ! Je pense que c’était vraiment une série parfaite de play-offs, c’est ce genre de matchs que l’on attend toute l’année avec du suspens et de la tension. C’est dommage que l’on n’ait pas pu terminer... Le match 5 promettait beaucoup de spectacle !
Quelle image a le club de Dunkerque vu de l’extérieur ?
C’est toujours compliqué d’aborder un match contre Dunkerque, et ils l’ont bien prouvé, je pense que c’est une équipe qui donne du fil à retordre à toutes les équipes. Dunkerque nous a éliminés de la coupe de France cette saison, ils nous ont également battus en championnat et bien sûr pendant les play-offs. Sur un tête-à-tête contre Cergy, Dunkerque a gagné 4 matchs sur 7, pourtant ce n’était pas évident de jouer Cergy. Dunkerque à un rôle très important dans ce championnat, c’est une équipe qui ne lâche rien, et qui fait peur à toutes les équipes, je n’en doute pas.
Tu arrives cet été chez les Corsaires ! Pourquoi avoir choisi Dunkerque ?
Dunkerque à une image qui me correspond plutôt bien et j’aime à savoir que l’on va pouvoir faire de très belles choses la saison prochaine. J’ai eu l’occasion de jouer plusieurs fois pour cette équipe et c’était un réel plaisir.
Quel style de joueur es-tu sur la glace et dans le vestiaire ?
Comme je vous l’ai dit, l’image de cette équipe me correspond bien, je ne lâche rien sur la glace, je suis très compétitif, j’aime la victoire tout autant que je hais la défaite. Dans le vestiaire, je deviens plus calme que sur la glace, j’aime prendre du bon temps et profiter avec les gars, je suis souvent dans les derniers à sortir du vestiaire.
As-tu des objectifs personnels et collectifs cette saison ?
J’ai su développer mon jeu défensif cette année avec Cergy et je vais en faire profiter l’équipe, mais la saison prochaine mes objectifs personnels sont différents. Je veux apporter à l’équipe mon jeu offensif et marquer le plus de points possibles. Quant aux objectifs collectifs, je ne veux pas me brûler les ailes à penser absolument à la montée en Ligue Magnus. Le premier objectif c’est les play-offs... Après, nous verrons comment cela avance et les objectifs collectifs évolueront.
Tu es déjà venu à jouer avec et contre Dunkerque, quels souvenirs gardes-tu de l’ambiance dans la patinoire qui règne les soirs de matchs ?
Ah ah, j’ai eu la chance de jouer avec Dunkerque dans l’ancienne patinoire, l’ambiance y était folle. Elle l’est toujours dans la nouvelle, mais cette saison j’étais dans l’équipe adverse, donc forcément c’est moins agréable ! Les spectateurs ont un vrai rôle à jouer pour booster leur équipe, déstabiliser les adversaires et ils le font à la perfection. Donc de très bons souvenirs de l’ambiance à Dunkerque.
Un dernier mot pour les fans ?
Ne changez absolument rien, vous jouez votre rôle à la perfection. Ce n’est peut-être pas le public le plus nombreux de France, mais c’est un des plus bruyants sans aucun doute, et c’est ça le plus beau. J’ai hâte de remettre les patins à Michel-Raffoux et de donner tout ce que j’ai pour rendre au public ce qu’il mérite.